Pour notre dernière journée en Inde, quoi de plus normal que d'aller passer la journée en amoureux voir le Taj Mahal à Agra? La réception de l'hôtel nous renseigne une agence de bus qui offre justement ça, rendez-vous rue machin demain à 7h (aïe!), retour à Delhi vers minuit (oups! c'est pas la porte à côté Agra!)
Le lendemain matin, on se retrouve rue machin vers 7h, il y a des bus dans tous les sens, pas la moindre idée comment savoir lequel est le nôtre. Quelques coups de téléphone et une bonne dose d'anxiété plus tard, un gars frappe à la vitre du taxi et nous montre notre bus, qui est plein de Delhisiens qui vont visiter Agra pour la journée, plus un guide qui bavarde dans le micro et compte les têtes.
Un fois sortis de la ville, je profite d'une circulation vaguement fluide pour m'endormir et tenter de compléter ma nuit de sommeil. Après deux heures de vague somnolence de bus, je me réveille: le bus est en train de s'arrêter sur une aire de repos équipée d'un resto-route placardé d'affiches pepsi, en rase campagne: c'est l'heure du déjeûner.
Un panneau qui n'est pas dédié à la gloire de pepsi indique, lui, Agra: 100km vers la gauche, Delhi: 100km vers la droite. Un rapide calcul mental me confirme que j'ai intérêt à faire ami-ami avec ma place dans le bus, parce que je vais y passer un temps certain aujourd'hui. Un second calcul de prévention-santé m'indique que j'ai intérêt à faire gaffe à ce que j'avale ici, si je veux pas passer le reste de la journée à me tortiller très inconfortablement sur mon siège.
100 km et deux heures plus tard, donc, nous voilà arrivés à Agra, où il fait encore plus chaud que tout ce que j'ai vu lors de ce voyage réuni. Question de faire durer le plaisir, on commence par visiter le fort rouge d'Agra (à ne pas confondre avec le fort rouge de Delhi).
C'est grand, c'est beau, c'est rouge, mais on n'a pas écouté grand chose aux commentaires du guide, trop occupé qu'on était à sauter de zone d'ombre en zone d'ombre.
On fait comme tout le monde jusqu'au bout...Après l'incontour-nable (et imposée) halte-souvenirs (où l'on pouvait acheter des petits-taj mahal, des mini-taj mahal, des nano-taj mahal —tiens, j'ai pas vu les iTaj—, plus des tapis, saris et tout ce que tu veux), nous voilà arrivés à la bientôt huitième merveille du monde: l'imposant Taj Mahal.
Aussi beau en vrai qu'en images, et très impressionnant. Dire que tout ce bazar a été fait pour une morte! Eh bien!... Enfin, maintenant il fait rêver tout un pays et vivre une foulitude de guides plus ou moins officiels, photographes, vendeurs de bidules, conducteurs de pousse-pousse etc.
Bon, y a rien à dire, c'est magnifique!
Monday, May 17, 2010
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1 comment:
C'est vrai qu'il est beau.
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