En embarquant dans le taxi, on a le n°12 sur la waitlist, quelques klaxons et embouteillages plus tard, quand on passe les contrôles de sécurité de la gare, on est n°8. A ce moment, le train entre en gare, une bonne heure avant son heure de départ.
Je ne me pose pas très longtemps la question du pourquoi ce train reste-il à quai toute une heure: il y a une file interminable de gens devant les wagons de la 3ème classe (où il n'y a pas de réservation, mais probablement pas de place assise pour tout le monde non plus), et des tas de gens plus ou moins perplexes devant les listings affichés un peu partout, y compris sur chaque wagon.
S'en suit une espèce de cache-cache avec le contrôleur du train, qu'on arrive à localiser en moins de 20 minutes, mais tout ça pour se voir annoncer que le train est complètement surbooké et qu'on n'a pas une chance de se voir attribuer 4 couchettes dans le même compartiment. Il y a bien des rumeurs de gens qui dans de pareilles circonstances sont montés dans le train et en sont ressortis vivants, mais pour un trajet de 36 heures incluant 2 nuits, la couchette est un atout relativement indispensable...
A peu près à l'heure de départ annoncée, le train démarre et nous aussi, avec armes et bagages, dans un taxi et dans la direction opposée: les dieux du chemin de fer n'étaient pas avec nous ce soir, on réessayera une autre fois.
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