Sunday, December 27, 2009

Tue. 22nd Dec. - Chicago O'Hare

A mon retour de Chicago (enfin "retour"... une étape parmi d'autres dans un voyage qui se terminera chez moi), j'en étais à combiner diverses médisances sur les compagnies aériennes quand de manière parfaitement inattendue, United m'a gracieusement promu en classe affaires. En contrepartie, ils ont retardé le vol et par conséquent fait rater ma correspondance à Münich, ça tombe bien j'avais pas pas eu le temps de visiter tous les coins de l'aéroport lors de ma correspondance ratée au même endroit à l'aller.

Comme c'est la première fois que je vole en classe affaire sur un vol transatlantique (ça m'était déjà arrivé sur un vol vers Prague, mais là c'est de la blague, les sièges sont tous identiques, on reçoit juste un verre de vin en plus avec le repas), j'étais tout-de-même un peu émerveillé et genre à toucher à tous les boutons du siège et regarder avidement toutes les bricoles qu'on nous donne. Et bien évidemment, c'est tout à coup nettement moins impressionnant quand on y est.
Alors voyons, quand on ouvre le paquet, que trouve-t-on dans cette classe affaire?

  • Un joli siège plein de boutons comme chez le dentiste (mais où on dort nettement mieux, même sans anesthésiant)
  • Un repas mirco-ondes Plus, servi avec des vrais couverts (que j'ai d'ailleurs chourrés, au passage, je suis un minicouvertsdaviomane: il y a un nom pour celui-là?)
  • Une petite trousse confort avec quelques bidules bon marché genre crème hydratante ou chaussettes de voyage
  • Des hôtesses qui passent toutes les 5 minutes (mais bon, l'heure de gloire des compagnies américaines, c'était les années 70, et bon, le matériel a un peu vieilli depuis... Il vaut mieux choisir des compagnies émergentes, genre Emirates ou Kingfisher)
  • Un verre de porto à la fin du repas.

Le package doit valoir tout au plus une centaine d'Euros (disons que je serais prêt à en payer 50?). Sachant que le prix réel est plutôt du genre dix fois ça, je me suis rappelé qu'il y a un élément manquant dans ma liste:

  • Le sentiment d'importance de se sentir appartenir à une classe supérieure, de ne pas partager son espace avec le vulgum pecus.

Et ça, ça vaut probablement nettement plus que tous les petits bidules matériels (nommément, ça vaut probablement un bon miller d'Euros ou deux, en particulier quand il s'agit de l'argent de la compagnie qui nous emploie).

Ah! Je suis toujours surpris de la grandeur de la noblesse des motivations qui nous animent!...

Sunday, December 13, 2009

Sat. 12 Dec. - Oakland / Fantastic Mr. Fox

Cherchez l'intrus :)


J'ai vu Les aventures de l'incroyable Mr. Fox à domicile: dans la salle de projection des studios Pixar. Je suis d'ailleurs complètement jaloux: les bureaux de Pixar sont magnifiques, ça ressemble à un vieux hall industriel reconverti du meilleur effet (je suppose que le bâtiment a en fait moins de 20 ans, c'est juste cette tradition américaine de faire du vieux avec du neuf, mais dans ce cas-ci c'est assez réussi), peuplé de monsters, de cars, d'affiches du Zeppelin de Mr. Muntz, d'une expo de tout le making-of de Up:
des tas de dessins, de story-boards, de petites statues en résine, de maquettes, d'esquisses, de projets abandonnés, de personnages alternatifs... J'ai trouvé ça complètement magique, j'étais sous le charme!
Et puis avoir une salle de projection de film dans les bureaux, c'est tout-de-même encore un autre niveau qu'une salle de gym et un toboggan, non?

Sat. 12 Dec. - Les Rues de San Francisco

Les Rues de San Francisco... ce titre évoque pour moi des poursuites en voiture sur les pentes de Russian Hill, Michael Douglas avec des rouflaquettes et un costume frippé et le pont du Golden Gate...

La réalité de ce qu'on trouve dans les rues de San Francisco est un peu différente...
Un rat, pas au mieux de sa forme...


Un autre "cadavre", probablement imbibé d'alcool, celui-là...

Saturday, December 12, 2009

Fri. 11 Dec. - San Bruno

J'ai commencé le périple de mon pélerinage annuel vers la ville de mes ancêtres, Louvain-la-Neuve.

Première étape: Münich
Oui bon, il y a pas grand chose à raconter hein? De ce que j'en ai vu, c'est une ville de boutiques et de comptoirs d'enregistrement de compagnies aériennes, dans une architecture très moderne, et peuplée de gens qui trimballent des valises et d'hôtesses de l'air.

Seconde étape: San Francisco
J'ai eu l'occasion d'assister au rare spectacle d'un lever de soleil couchant quand vers les 5h de l'après-midi (il était 5h de l'après-midi pendant une bonne moitié des 12h de vol), l'avion est redescendu sous des latitudes où le soleil daignait à nouveau apparaître: une longue lueur orange sur l'horizon.
C'est en sortant du métro, dans le quartier latino de la ville, que je me suis de nouveau émerveillé de l'effet avion: je prend le train le matin à Zürich, je regarde la télé dans un fauteuil, puis je sors du métro à San Francisco, il y a toujours un côté magique.

Le trajet vers les bureaux de YouTube à San Bruno est ludique: il me fait penser à ce jeu où les grenouilles doivent traverser la route sans répandre leurs intestins sur la route.

Ici, c'est le niveau 18 du jeu: il y a plein de voitures monstrueuses qui font un boucan d'apocalypse, et la route fait à peu près 25 voies de circulation, on a du mal à apercevoir l'autre côté au loin à l'horizon...
Rhoo, non, j'exagère toujours! C'est juste une petite nationale de province qui traverse la ville, elle fait tout au plus 10 voies...