On m'avait promis que les choses allaient s'améliorant (météo d'entend), en migrant vers Kolkata puis Bangalore, force me fut de conclure, en devant instantanément suintant entre la sortie de l'aéroport et l'entrée dans le Taxi Ambassador à 20m de là, que ce n'était pas vrai.
Un peu comme Londres ou New-York, Calcutta peut être reconnue à ses taxis... déclinaisons plus ou moins modernes du même modèle, tous jaunes.
Il fait 35° ou plus, et par un effet physique mystérieux, l'air devient liquide, parfois même solide. D'ailleurs à l'heure où j'écris, la sensation d'être pas frais et collant ne m'a quitté qu'une grosse dizaine de minutes, sous la douche.
Après une demi-heure de trajet sans histoire, nous arrivons chez la sœur de Shikha, où nous attendent large sourire, retrouvailles, effusions, thé et biscuits.
La famille habite dans un complexe d'appartements qui partagent un petit parc avec une plaine de jeu, des poubelles publiques, un espace public propre et calme bordé de fleurs et de palmiers, qui permet de pouvoir laisser les enfants gambader avec les copains du quartier sans danger (le tout n'est pas sans me rappeler les immeubles à appartements polonais, organisés de la même manière).
Mais il n'y a pas de miracle, et il a fallu entourer le petit parc propret d'une barrière et de gardes pour être sûr de gérer l'entropie correctement (crasses, rickshaws puants et klaxonnants, sales odeurs: dehors. Enfants qui courent dans tous les sens sans regarder: dedans).
Les services communs de l'appartement comportent aussi quelques autres avantages: chaque matin, une ribambelle de gars viennent sonner à la porte, qui pour livrer de l'eau potable, qui le journal, qui emporter les poubelles, etc. etc. Tous ça est très pratique, si ce n'est que ces joyeux lurons commencent leur ronde dès le chant du coq (vers les 8h du matin), juste quand il fait si bon d'encore dormir une bonne heure de plus...
Wednesday, May 26, 2010
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