Friday, September 26, 2008

Fri. 26 Sep. Leaving New York [R.E.M.]

... is never easy, disent-ils!



Aujourd'hui, on se croirait presque sous les tropiques ici: il fait chaud et mouillé. C'est pas complètement désagréable, mais ça signale assez bien le moment de partir.
C'est évidemment là que ça coince, parce qu'il fait aussi mouillé sur l'aéroport de La Guardia, et ça, ça veut dire une floppée de vols annulés (pas simplement retardés comme ailleurs: déjà quand il fait beau et qu'il y a pas un pet de vent, les vols sont tous retardés), et mon vol tombe bien sûr dans le paquet. J'imagine que je peux déjà m'estimer heureux que je m'en suis rendu compte alors que j'étais encore dans le centre, avec internet et le téléphone, et pas perdu à l'aéroport en train de faire la file avec les 300 autres passagers mécontents devant le guichet de la compagnie.

Jusque là, le voyage se passe donc assez bien, je score 2/2 dans le hit des emmerdes liées aux vols.

Dans les rues, l'Amérique en récession, c'est pas très différent de l'Amérique en pas récession: il y a toujours plein de gens partout, pas possible de trouver une place au resto le vendredi soir, des gens se trimballent avec des gros sacs pleins de leur shopping de la semaine (un peu genre Pretty Woman), et en croisent d'autres dont la totalité de leurs avoirs tient (et d'ailleurs, est) dans un chariot de super-marché qu'ils traînent avec eux à longueur de journée.

Aux nouvelles, ça martèle assez bien que c'est pas la grande forme, l'économie (voir ce lien pour une explication de la cause du bordel, merci fred).

Cependant il y a un truc que j'ai pas compris du tout: Les U.S.A., grands défenseurs du libéralisme, n'en ratent pas une pour gueuler sur tous les autres, de par le monde, qui décident d'étatiser un buisness ou un secteur économique, par exemple le Vénézuela qui a fait le coup il y a quelques années avec son industrie du pétrole qui avait l'air de faire de l'argent facile. Et puis là cette semaine, ils viennent de nous faire le coup pour quasi tout le secteur bancaire: Freddie Mac, Fannie Mae, AIG,et encore 700 milliards de $ de chèque en blanc pour étatiser tout le secteur une bonne fois pour toutes. Là tout à coup, c'est plus la vérole, tiens d'étatiser?

En revanche, au Vénézuela, en Iran et autres, les gouvernements mettent la main basse sur le pétrole, les mines etc, bref, ce qui rapporte. Ici, ils achètent à prix d'or des créances en défaut dont tout le monde sait bien qu'elles ne vaudront plus un sou d'ici quelques mois... Pas très visionnaire, comme investisseur, l'état US!

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