Là tout à l'heure, je n'ai pu retenir un large sourire et une bonne décharge de bonne humeur, en sortant du métro sur l'Avenue of Americas, au cœur de Manhattan.
(où l'on voit combien l'air semble pur et clair sur Manhattan).
Déjà, le train régional qui me conduisait du terminal de Newark vers New York avait un air familier (quoique empli de la moitié de la population du New Jersey), et même, dès la sortie du terminal lui-même, j'avais un étrange (et inquiétant en fait) agréable sentiment de "Ah! qu'il est bon de rentrer chez soi", plutôt à imputer au fait que je reconnaissais déjà les lieux qu'à une quelconque joie de revoir les zones industrielles délabrées digne des plus belles horreurs post-commuistes qui forment les environs immédiats du terminal, et la première image de l'Amérique pour de nombreux visiteurs.
Entrait aussi dans la mixture de ma bonne humeur une bonne dose de "Eh bien c'est pas trop tôt", après avoir passé deux heures à la douane à expliquer lentement et distinctement que le permis de travail dans mon passeport mentionne une société, mais que je travaille en fait pour une autre. Et puis aussi le coutumier sentiment de délivrance après avoir passé 8h à se retourner dans tous les sens dans l'espace exigu et inconfortable d'un siège d'avion, et à se voir offrir sous le nom de repas un sandwich aux chips, presque aussi écœurant que la lecture de leurs magazines de bord. Impayables ces Américains!
Saturday, September 20, 2008
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