En moins de 5 ans, le CD avait envoyé le vinyl aux oubliettes, les chaînes hi-fi (tiens, un autre truc du passé...) n'avaient en général plus de turntable, Ikea vendait des meubles à CDs de toutes formes et couleurs... et comme mes bons vieux vinyls ne rentraient ni dans les meubles d'Ikea ni dans le lecteur CD, j'ai bien dû me résoudre à les remiser dans une caisse dans la cave et... en racheter une bonne partie au nouveau format, si je voulais continuer à les écouter! Ca tombait assez bien: les maisons de disques, dans leur grande
Selon moi, la plus grande révolution amenée par le CD est le shuffle, qui permettait d'écouter le même album pour la 150ème fois sans savoir exactement à chaque instant quelle sera la note suivante. C'est d'ailleurs aussi sa principale limite, puisque la lecture aléatoire d'un album de 12 titres ne tient aujourd'hui pas la comparaison face à celle de mon entière musicothèque de 4000. Certains concepteurs fantaisistes sont bien arrivés avec des machines capables de lire 4 ou 8 CDs, mais ça sentait déjà le sursaut d'une technologie moribonde.
Simplement fabuleux!
En tant qu'objet, le CD n'a jamais vraiment transcendé le morceau de plastique qu'il est: même emballé dans un coffret Collector, il fait pâle figure à côté des vinyls et des créations splendides qui étaient faites de leurs pochettes (ou même parfois du disque lui-même... je me souviens de ces maxis de Depeche Mode bariolés, des vraies œuvres d'art!) D'ailleurs les vrais professionnels de la musique, les DJs eux, ne s'y sont pas laissés tromper et n'ont jamais vraiment adopté le CD.
1 comment:
J'aime bien comment tu racontes, je me crois dans un film genre: fight club… :-)
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