Wednesday, September 23, 2009

Mi. 23 Sep. - Stop me if you think you've heard this one before [The Smiths]

Après des semaines (mois?) de travail acharné, ....
....
...., le jour tant attendu est enfin arrivé: aujourd'hui est le jour où on a presque lancé notre projet!

Hosanna! Hosanna! Allez faire un tour du côté de youtube.com/testtube et suivez le premier lien (enfin, soyons précis: celui qui s'appelle Insights for Audience) et Voilà!
Pour la première fois, je suis pas obligé d'expliquer péniblement ce que je fabrique depuis un an, je peux le montrer, c'est plus facile :)

Si le lien est pas encore là, ou déjà plus là (genre après La Revanche de l'Avocat qui n'avait pas dit son dernier mot?), voici un petit intermède qui illustre aussi ce qu'on fabrique à Google/YouTube:

Tuesday, September 22, 2009

Neděle 20 Září - Brno

Ah là là tout fout le camp! On aurait bien aimé croire que les histoires de notre enfance resteraient immuables et leurs héros intouchables et immortels. Las! Il n'en est rien et dans les traces d'Elvis, de Cloclo, de Michael Jackson, d'Alain Delon et de Chantal Goya, ...
l'irrémédiable n'a pas pu être repoussé plus longtemps et le vieux sorcier et son chat miteux ont fini par avoir raison de nos adorables petits lutins bleus et joyeux.
Pour preuve, je les ai retrouvés dans cette vitrine sous forme de purée de Schtroumpf... Cœurs sensibles, s'abstenir, pas beau à voir!

Friday, September 18, 2009

Sa. 12 Sep. - L'art du barbecue

Les traditions culinaires c'est bien connu, c'est une source de grande incompréhension entre les peuples. Il suffit de commander une Andouillette (France), de la Panse de brebis farcie (Ecosse) ou un aileron de requin pourri (Islande) pour s'en rendre compte.

Ici, je n'ai encore rien trouvé d'affreux (à part peut-être le groin du cochon), mais ils ont aussi clairement leurs petites habitudes. Par exemple, ils adorent les barbecues, tous les week-ends tous les parcs de la ville sentent la saucisse (ils vendent même des kits barbecue prêt à l'emploi: déballer, allumer, manger... c'est assez impressionnant!). Oui mais quelle saucisse? Saucisse campagne? Chipolata? Merguez? Rien du tout! Le Cervelas, figurez-vous! (voir d'ailleurs cet émouvant reportage sur le sujet).

Enfin, aussi remarquable que leur engoûment pour cette cochonnerie est leur manière de la préparer: une véritable œuvre d'art! Là où le commun des mortels lacère sa saucisse tel un vulgaire tueur en série de série B , voire même la jette négligemment sur le feu et la laisse éclater style Elephant-man, le Suisse (à l'aide de son couteau de la même origine bien sûr) l'entaille soigneusement de deux croix sur chaque face plus une à chaque bout, et du coup la saucisse se déploye magnifiquement en cuisant. Bon, malheureusement, du cervelas artistique n'en devient pas nécessairement mangeable pour autant et on se demande un peu pourquoi ils se donnent tout ce mal...

PS: Et non, bande de malins, la photo ne dément pas mes propos: les saucisses du devant sont cettes d'un Argentin et celles du fond qui ont roulé dans la boue sont celles de Bardaf le Normand. La mienne, éclatée et cramée, est hors du champ.

Thursday, September 17, 2009

Mi. 16 Sep. - Please please please let me get what I want [The Smiths]

Après des semaines (mois?) de travail acharné, d'ajouter des fonctionalités en dernière minute, quoique non pas celle-ci, et puis oui finalement, mettez-la tout de même; de fixer des bugs et des bugs, de suer du sang et des larmes sur ce foutu métier où l'on a remis cent fois l'ouvrage, le jour tant attendu est enfin arrivé: aujourd'hui est le jour où on a presque lancé notre projet!

Ca fait deux semaines qu'on a une version finale qui est visitée et revisitée par un peu tout le monde, question de voir si on bougerait pas une virgule par-ci ou une image de 3 pixels par-là. On avertit tout ceux qui, de près ou de loin, avaient ou pouvaient peut-être avoir quelque chose à voir avec l'affaire, question de leur éviter les surprises et on a cru venir à bout de l'avalanche de refus qui nous est tombée dessus en rang serré, et puis voilà qu'à 1h du lancement, en réponse au mail annonçant le célèbre «Si quelqu'un s'oppose à ce lancement, qu'il se manifeste maintenant ou se taise à jamais», un sombre couillon s'est manifesté et ça a tout foutu en l'air!

Mais bon, on va pas se laisser faire, on reprend les armes demain...

Petit résumé du parcours du combattant à suivre pour lancer une application publique:
1) Avoir une bonne idée, convaincre quelques copains et la faire (1 an de développement, on s'amuse bien)
2) Affubler le projet d'un Project manager, qui est toujours très enthousiaste à l'idée que «les Utilisateurs aimeraient cette fonctionnalité, ou préfèreraient qu'on change ceci et cela», mais par contre, pour une raison inconnue, beaucoup plus frileux quand on lui annonce qu'on va finalement lancer, et que pour une fois, des Utilisateurs (des vrais!) vont pouvoir jouer un peu avec le bidule. Là tout à coup, «on n'est pas prêts», «on n'attendrait pas un peu?», «ce serait bien mieux de lancer ça après les fêtes» etc.
3) Sans surprise, il faut passer quelques certifications techniques, du genre sécurité, mais là on est entre ingénieurs, il y a un cahier des charges précis, c'est pas compliqué.
4) Les équipes de support. Sortir un nouveau joujou, ça fait des utilisateurs qui vont se mettre à jouer avec, donc des andouilles qui vont appeler le support parce qu'ils n'y comprennent rien. Et ça, ça fait du travail en plus, vous n'y pensez tout de même pas? On remettrait pas ce lancement à plus tard, dites, vraiment? Ou alors on lance pour 10 utilisateurs triés sur le volet?
5) Les relations publiques, qui aimeraient tout de même mieux qu'on en profite pour faire la Une du New York Times (mais non, fichez-nous la paix, on veut juste lancer notre petite histoire tranquille...)
6) Finalement, les avocats, qui évaluent le nombre de procès que Google va se ramasser sur la figure selon les critères américains, et qui, du coup, tombent vite dans la parano.

Je m'arrête là parce c'est en effet un avocat qui s'est manifesté. Ce qui veut dire que c'est peut-être ça le dernier maillon. Ou bien qu'il en reste encore quelques-uns que je n'ai pas identifiés mais qui vont pas tarder à nous tomber dessus à leur tour...

Saturday, September 12, 2009

Sa. 12 Sep. - Machine Gun [Manu Chao]

Quelques jours après avoir écrit le post précédent, j'ai découvert dans ma boîte aux lettres une demande de réservation de mon couch, la première venant de couchsurfing. Ca m'a rendu heureux, de ce bonheur combiné de la première fois de n'importe quoi (ok ok, certaines premières fois sont plus excitantes que d'autres) et de voir que le nouveau jouet qu'on s'est acheté fonctionne comme prévu...

En fin de compte, bien sûr, le site étant avant tout un ramassis de foireux, le gars a changé son plan en dernière minute et n'est pas venu. J'ai alors décidé de faire contre mauvaise fortune deux coups en offrant à mon couch un invité de marque et à moi-même le plaisir sublime d'une sieste: je me suis effondré dans mon canapé un de ces dimanche après-midi qui sont juste taillés pour ça.

Je suis par ailleurs entré en contact avec un random-couch qui se trouve appartenir à une très sympathique Kényanne (ça va faire un peu loin pour un week-end, mais l'idée d'un voyage au Kenya a néanmoins des aspects alléchants). On s'échange quelques messages et dans celui qu'elle m'adresse ce matin, elle me dit qu'elle est en voyage en Ouganda, mais qu'elle est déçue et ennuyée parce qu'elle est coincée dans sa chambre et ne peut pas profiter de la ville: il y a en effet des émeutes et ça se tire dessus dans tous les coins, il y a déjà quelques dizaines de morts. D'un ton un peu fataliste, elle continue qu'elle espère que son bus partira et la ramènera chez elle, parce que lundi elle doit aller bosser.


J'ai beaucoup aimé sa qualification de la situation comme «ennuyeuse», je ne suis pas 100% sûr que j'aurais utilisé même qualificatif (j'hésite entre le «Au secours» et le «Sortez-moi de là», voire le «Dites à ma famille que je les aimais très fort; je lègue mon iPod à... »)