Après 5 week-ends consécutifs passés à l'étanger, c'est aujourd'hui le deuxième week-end estival où je profite peinard de Zürich-les-bains: farniente et plouf. La campagne est en fête, idéale pour faire des balades ou pique-niques, il y a des tas de lacs partout où on peut aller se poser, nager, faire cuire sa saucisse et chanter des cantiques autour de celui qui a eu la bonne idée d'amener sa guitare (bon, pour le dernier point, ça m'arrive finalement assez peu...); la ville aussi est en fête, on n'est nulle part à plus de 10 minutes d'un gazon muni d'un accès au lac, à la rivière ou à la piscine, donc quand il fait un peu chaud en journée, au lieu d'allumer l'air co (qui d'ailleurs est cassé à Google, et en règle générale assez mal vu ici), on va jusqu'au point d'eau le plus proche et on plonge. Le soir, il y a des bars et des restos avec des terrasses et des jolis lampions, ou des concerts dans les parcs, tout ça est aussi tout-à-fait charmant... Qu'est-ce qu'on peut bien vouloir de plus?...
Eh bien malgré tout ça, j'ai déjà le sentiment que je devrais faire quelque chose d'autre de mes week-ends, typiquement voyager. Me presser pour prendre des correspondances, les rater et me perdre, me retrouver dans une ville inconne où je ne comprend rien, un lit moins confortable, un temps trop chaud ou trop froid, servir d'appât aux attrape-touristes, manger pour cher et pas bon et tout ça. Pas idée d'où vient cette idée idiote, m'enfin elle est bien là.
Ma définition actuelle du voyage sympa correspond au couch-surfing: je prends contact avec une personne sympathique qui habite à Rome (disons), je trouve un week-end où elle est libre et disponible et prête à me faire visiter la ville, et je passe un week-end insolite et agréable avec cet(te) inconnu(e) que je ne reverrai probablement pas par la suite (quoi que je suis en fait assez doué pour faire vivre ce genre de contact et même arriver à débarquer sans préavis des années plus tard, en général pour le plus grand embarras de tout le monde) et j'en ramène des bons souvenirs, quelques photos et des tas de rêves...
En terme de rêve, je suppose que ma conception ci-dessus en est le premier, la réalité traînant probablement plus entre «Je n'ai jamais trouvé où elle crêche et son téléphone ne répond pas» et «Ce pot de colle n'a pas arrêté de jacasser une seconde et ne s'est même pas aperçu que je n'ai pas compris un seul mot à son catalan; super la chambre avec vue (et écoute...) sur le parking des bus municipaux; vivement chez moi!»
En bon amateur des plans foireux, je me dois d'essayer tout ça :)
Si donc quelqu'un a un couch à recommander, quelque part en Europe... J'en ai un confortable ici en échange.
Sunday, August 23, 2009
Sunday, August 16, 2009
Do. 23 Juli - to Prague
Entre deux semaines de vacances en France, je me suis autorisé un petit week-end romantique à Prague. Si le week-end et la ville étaient parfraitement charmants, le vol pour y arriver est probablement le pire que j'aie vécu, on a été secoués un peu dans le style autoroute roumaine.
C'est forcément là que mon siège est juste à côté du réacteur de l'avion, qui se balance dans tous les sens et que je me suis mis à le surveiller des fois qu'il se ferait la malle.
Je voyais déjà très bien la scène: les boulons se disloquent, et le réacteur tombe de l'aile comme un fruit trop mûr (suivi d'assez près par l'avion et tout son chargement, dont ma précieuse personne... quoique très curieux de voir comment tout ça se déroule, je ne suis pas sûr de vouloir payer ce prix-là).
Tomber comme un fruit mûr? A bien y réfléchir, le réacteur, c'est le machin qui propulse l'avion, et pas le contraire... donc si les deux se séparent, il va pas du tout tomber comme une bombe, mais plutôt partir comme un missile, non?
La question n'a pas eu le temps de trouver réponse qu'elle était déjà remplacée par une autre, nettement moins intéressante mais beaucoup plus pratique: où est passée Shikha, qui était censée m'attendre à l'atterrissage, avant que le vol ne se prenne 2h de retard?
C'est forcément là que mon siège est juste à côté du réacteur de l'avion, qui se balance dans tous les sens et que je me suis mis à le surveiller des fois qu'il se ferait la malle.
Je voyais déjà très bien la scène: les boulons se disloquent, et le réacteur tombe de l'aile comme un fruit trop mûr (suivi d'assez près par l'avion et tout son chargement, dont ma précieuse personne... quoique très curieux de voir comment tout ça se déroule, je ne suis pas sûr de vouloir payer ce prix-là).
Tomber comme un fruit mûr? A bien y réfléchir, le réacteur, c'est le machin qui propulse l'avion, et pas le contraire... donc si les deux se séparent, il va pas du tout tomber comme une bombe, mais plutôt partir comme un missile, non?
La question n'a pas eu le temps de trouver réponse qu'elle était déjà remplacée par une autre, nettement moins intéressante mais beaucoup plus pratique: où est passée Shikha, qui était censée m'attendre à l'atterrissage, avant que le vol ne se prenne 2h de retard?
Thursday, August 13, 2009
Mi. 12 Aug. - Comme des Enfants [Cœur de Pirate]
Bon, depuis qu'on m'a matraqué cette chanson sur tout le trajet de Paris à Lorient et retour, elle me hante à peu près tout le temps, mais je la trouve mimi tout plein et touchante et tout ça et elle me met de bonne humeur alors je la partage:
Wednesday, August 12, 2009
Mi. 10 Jun - GoogleServe 2009
Google est un employeur assez généreux en terme de distractions offertes aux employés: événements, soirées, pique-niques, sorties, formations, etc. Enfin, il ne faut pas trop juger à mon expérience personnelle: je suis arrivé à Zürich le jour où ils revenaient tous d'une sortie ski à Innsbruck, et je suis tombé dans une équipe où prendre le café en terrasse est déjà considéré comme un loisir et où en terme d'événements d'équipe, on s'est arrêtés au projet d'un larguage en hélicoptère pour une journée de ski hors-piste (ce qui donne une idée de quand on a lancé l'idée...), mais en attendant, la sortie se résume à prendre des bières au bar du coin.
Enfin bon, ce jour-là, c'était la journée Bonne Action, comme chez les scouts: Google prête une journée de travail de ses employés à la communauté pour "faire le bien". Je dois avouer que j'ai été positivement surpris par le choix d'activités qu'on nous a proposées pour sauver le monde, et je me suis retrouvé à aller aider dans un centre de réhabilitation pour drogués, alcooliques et autres drôles d'oiseaux.
J'ai un peu aidé l'un ou l'autre gars à s'y retrouver sur internet, peint des radiateurs et fait la vaisselle (oui je vous l'avais dit: je sauve le monde, rien de moins!)
J'ai aussi papoté un peu avec le staff du centre, et un peu moins avec les clients. Sur le coup, je suis un peu tombé de mon nuage de naïveté "tout le monde peut s'aimer", quand j'ai constaté que c'est loin d'être évident d'engager une conversation avec lesdits clients, entre celle qui m'annonce d'un ton final qu'en Suisse, on parle le Suisse Allemand, et le chef-peintre, plutôt sympa et parlant anglais celui-là, mais qui répondait à chaque question en une syllabe... Les gars, ils sont là pour bosser (enfin non, ils sont vraiment littéralement là pour recevoir 30 Francs à la fin de la journée), pas pour causer.
J'ai trouvé par contre les discussions avec l'un ou l'autre du staff super intéressantes... Comprendre comment le succès de leur initiative tient surtout dans le fait qu'ils ne demandent aucune régularité ou n'imposent aucune contrainte à leurs clients, et qu'en échange ils ne leur imposent aucun jugement moral ou paternalisme; qu'ils déplorent tout de même un peu d'y voir des jeunes qui y viennent plus par paresse et manque total d'ambition qu'incapacité...
Bon, au total, je suis pas sûr d'avoir sauvé beaucoup de monde aujourd'hui, mais en tous cas j'en ai appris un peu plus sur le monde hors de ma bulle, c'est toujours ça de pris.
Enfin bon, ce jour-là, c'était la journée Bonne Action, comme chez les scouts: Google prête une journée de travail de ses employés à la communauté pour "faire le bien". Je dois avouer que j'ai été positivement surpris par le choix d'activités qu'on nous a proposées pour sauver le monde, et je me suis retrouvé à aller aider dans un centre de réhabilitation pour drogués, alcooliques et autres drôles d'oiseaux.
J'ai un peu aidé l'un ou l'autre gars à s'y retrouver sur internet, peint des radiateurs et fait la vaisselle (oui je vous l'avais dit: je sauve le monde, rien de moins!)
J'ai aussi papoté un peu avec le staff du centre, et un peu moins avec les clients. Sur le coup, je suis un peu tombé de mon nuage de naïveté "tout le monde peut s'aimer", quand j'ai constaté que c'est loin d'être évident d'engager une conversation avec lesdits clients, entre celle qui m'annonce d'un ton final qu'en Suisse, on parle le Suisse Allemand, et le chef-peintre, plutôt sympa et parlant anglais celui-là, mais qui répondait à chaque question en une syllabe... Les gars, ils sont là pour bosser (enfin non, ils sont vraiment littéralement là pour recevoir 30 Francs à la fin de la journée), pas pour causer.
J'ai trouvé par contre les discussions avec l'un ou l'autre du staff super intéressantes... Comprendre comment le succès de leur initiative tient surtout dans le fait qu'ils ne demandent aucune régularité ou n'imposent aucune contrainte à leurs clients, et qu'en échange ils ne leur imposent aucun jugement moral ou paternalisme; qu'ils déplorent tout de même un peu d'y voir des jeunes qui y viennent plus par paresse et manque total d'ambition qu'incapacité...
Bon, au total, je suis pas sûr d'avoir sauvé beaucoup de monde aujourd'hui, mais en tous cas j'en ai appris un peu plus sur le monde hors de ma bulle, c'est toujours ça de pris.
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