San Francisco est une ville étonnamment délimitée: il y a le Golden Gate bridge, ce pont magnifique, qui sépare très nettement la ville (son port, son quadrillage de rues, ses maisons, ses buildings, ses sans-abris...) et le nord (sa côte, ses plages, ses arbres, sa route unique, ses oiseaux et ses ours). En fait, c'est pas tant le pont qui sépare que le détroit qu'il enjambe, mais le résultat est le même: une fois passé le pont, on est dans la campagne.
Il y a une route unique et magnifique qui s'enfonce dans la campagne le long de la côte du Pacifique, la Highway 1.
La route est bien assise, en état impeccable (ça vaut la peine de le mentionner, ça doit être la seule dans tout l'Etat... en général, c'est plutôt des routes en emmenthal), serpente joyeusement au milieu de paysages splendides, un plaisir à conduire... ce serait même presque le bonheur si l'agence de location nous avait refilé une vraie voiture, et pas une Dodge automatique, qui est plus proche de la famille des brouettes.
De toute façon, il n'y a pas tellement de quoi faire le James Bond puisqu'on a l'occasion de dépasser une fois tous les 30 kilomètres, et que le parcours est forcément truffé de lents.
(PS: La belle photo professionnelle est pas de moi, elle vient de ce gars-là. L'autre, qui est un peu floue, mal cadrée et de guinguois, celle-là elle est de moi).
Au bout de la route se trouve le parc enchanteur de Point Reyes, tout en falaises embrumées avec son vieux phare rouge à la Peter et Elliott, on peut même y voir des baleines par beau temps!... Enfin en ce qui nous concerne, on avait apparemment pris l'option "hike de base" et on a vu des arbres au pied de la colline, des arbres en montant, et au sommet, encore des arbres (et un bambi aussi, tiens!)
Et, en rentrant vers San Francisco, le pont qui signale qu'on est arrivés, bienvenue à la maison.
Thursday, June 4, 2009
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