Cas #1) Un élément pas crucial du tout, mais indispensable, de l'approche d'une fille, c'est le premier pas: sous quel prétexte idiot je vais entamer une conversation.
J'ai un collègue qui est assez impressionnant dans ce domaine: en entrant dans une boîte, alors que les autres sont toujours à attendre pour passer commande au bar, il a déjà arboré son plus joli sourire, repéré, approché et abordé l'une ou l'autre nana. Je pense qu'après une demi-heure, il a fait le tour de la boîte et abordé à peu près tout ce qui bouge. Pour situer, au même moment, les autres collègues en sont à terminer leur bière au comptoir et penser rejoindre la piste de danse afin de se rapprocher du front, un peu curieux tout de même de voir ce qui se passe ici.
Bon, la méthode n'a pas que du bon, parce que je l'ai aussi vu passer 1 minute 30 à causer avec une inconnue puis un bon quart d'heure à devoir s'expliquer avec le copain de ladite inconnue, qui revenait avec les bières. Mais résultat net, son téléphone est probablement l'annuaire de Zürich le plus fiable; je suis pas sûr qu'il puisse remettre une tête sur tous les numéros, mais je ne pense pas que ça le dérange non plus...
Pour ma part, sans atteindre ce genre de rendement (... que je ne cherche d'ailleurs pas, vive les petites entreprises artisanales!), j'ai cependant dépassé le stade Obélix («chhuuuuuut! elle va entendre!»)... Et j'ai aussi appris une parade imperméable: le «Was sagst du?» que les gens d'ici peuvent décliner à l'infini pour être sûr de se rendre parfaitement hermétiques à toute conversation étrangère (à entendre comme: parlant une autre langue, parlant Allemand d'Allemagne, parlant Allemand du village d'à-côté)
Saturday, March 21, 2009
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