Pour changer un peu des voyages à Brno ou à Zürich, on a décidé ce week-end de visiter Venise (et puis mourir... ah non, c'est l'autre ça!). Et pour changer aussi, puisqu'on partait de Prague, on a choisi une compagnie aérienne low-cost: Wizzair, qui comme toutes ses consœurs volent dans tous les aéroports de seconde zone partout en Europe, en monnayant absolument toute espèce de service lié au vol (de l'impression de la carte d'embarquement jusqu'au verre d'eau pendant le vol), pour un prix ridiculement bas (par ex. 36 € tout compris aller-retour Charleroi-Prague, le double si je mets mon bagage en soute).
J'ai aussi expérimenté pour la première fois le coup de s'installer où on veut dans l'avion (avec d'office pas de chance pour les quelques derniers qui doivent faire avec les places éparses qui restent... d'où une certaine tension parmi les passagers quand les portes du bus qui nous amène du terminal ouvre ses portes devant l'avion et qui a un vague air de coup de pistolet sur la piste du sprint). Au terme de quoi, alors que je suis en train de me battre avec mes jambes pour les faire rentrer dans le manque d'espace disponible, l'hôtesse nous annonce sans rire: «installez-vous confortablement...» Elle manque pas d'air, tiens, l'hôtesse du même nom!
Et finalement, ils ont aussi dans l'avion une brochure vantant les destinations idylliques de leur réseau: Varsovie, Sofia, Belgrade et... Charleroi! Sans rire, ces gens importent des touristes à Charleroi!
En agrandissant l'image, on voit une description de la ville qui est à peu près au strict opposé de ce que j'en connaissais: à les croire («the city is being revitalised», «... promoting the city's image and potential»), il faudrait féliciter et décorer les Van Cau et autres maïeurs de la ville, loin de les flanquer en prison comme il est de bon ton de faire ces dernières années!
Sunday, August 1, 2010
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