Saturday, February 6, 2010

Di. 2 Feb. - La conférence de Copehnague

A mon sens, et quoi qu'en dise Sarkozy, la conférence de Copenhague contre le réchauffement climatique a été un succès sans précédent: les chefs d'Etats ont dû être entendus en haut lieu, à en juger par le froid sibérien qui s'est abattu sur nous.

Zürich s'est retrouvée sous la neige dès la fin de la conférence, et deux mois plus tard, on y est toujours (mais ça va, la vie s'organise, la populace s'habitue aux perturbations extrêmes que cela engendre: les trains ont jusqu'à 5 minutes de retard, certains bus ne roulent pas!...).
La photo ci-dessus est trompeuse: on dirait qu'il fait beau et qu'il y a du Soleil. En vérité, tel le chasseur aguerri, je me suis embusqué dans mon bureau et j'ai patiemment attendu ce moment pendant 25 jours. Heureusement que j'étais aux aguets, car ledit moment a dû duré quelques heures tout au plus, avant un retour à la normale: nuages, grisaille, crachin, neige fondante... un hiver radieux!

A propos de la conférence elle-même, ils sont vraiment malins ces organisateurs! S'ils voulaient que les participants se sentent un peu plus dans le sujet, ils auraient pu penser à la faire en juillet au Mali, non?
Ceci dit, à mesure que les voix dysonnantes se font entendre, je me mets de plus en plus à douter de toute cette affaire, et à croire que cette thèse récurrente de l'homme qui casse la planète (qui, de mon court vivant, à déjà survécu à l'anéantissement glacial par le nucléaire et à la fournaise suite à la disparition de la couche d'ozone) n'est rien d'autre que le produit de l'orgueil collectif.

Parmi les voix dysonnantes intérssantes, j'ai trouvé celle-ci:
Vincent Courtillot

Et une autre est une simple carte postale que j'ai achetée au pied du glacier du Rhône et qui montre l'évolution dudit glacier au fil des 200 dernières années:

En 1800, il remplit complètement la vallée; en 1900, il s'est déjà vidé de 80% de sa substance et maintenant il doit rester genre le volume d'eau dans la baignoire deux secondes avant que le siphon fasse "burp" quand on vide son bain.
Vu les dates (en 1800, on était 6 fois moins nombreux, pas d'automobile, les grands pays comme la Chine et la Russie encore totalement agraires,...), j'ai beaucoup de mal à attribuer la fonte de ce glacier à l'activité humaine.

Bon allez c'est pas tout ça, mais avec toute cette neige à skier, on a du boulot!...

2 comments:

Jules-de-chez-Smith-en-face said...

Bon bon,

Admettons que tout cela ne soit qu'une vaste fumisterie. Qu'a-t-on a perdre a mettre en oeuvre les mesures que l'on nous conseille ?

Pas grand chose en fait !

Isoler correctement nos maisons et en quelques années on récupère l'investissement tout en étant bien moins vulnérable aux fluctuation de l'or noir.

Réduire nos trajets en aménagement mieux nos villes, en boycottant ces centres commerciaux de banlieue d'un autre age, en habitant près de notre lieu de travail, ...
A nouveau on y gagne temps et argent.

On est plus, ici, dans une fumisterie du genre Bug de l'an 2000 ou pandémie meurtrière de grippe A qui ne profite qu'aux entreprises véreuses mais dans une fumisterie qui profite à ceux qui s'en inquiète et agissent.

Thierry Le Boulengé said...

Tu marques un point... Ca ne me semble en effet pas superflu de gaspiller et polluer un peu moins. Les voitures me dérangent plus à cause de l'odeur, du bruit, de la pollution en surface (plomb etc., asthme...) que de leur contribution à un éventuel effet de serre dans la stratosphère. Mais les premières raisons sont suffisantes pour qu'on considère que c'est un problème.

Et il en va de même pour la pollution industrielle en général. Mais je trouve un peu dommage qu'on doive en appeler à une catastrophe mondiale inventée, au lieu de s'attaquer aux problèmes déclarés et dont on souffre déjà au quotidien...