Ce jour-là, quelqu'un avait eu l'idée farfelue d'organiser un brunch chez moi... Et donc, en plus des victuailles ordinaires, il a fallu que je me procure ce qui en un an de vie à Zürich et de manger à Google, m'avait jusque là échappé: un grille-pain (qui était loin d'être le seul bidule manquant dans mon équipement de cuisine un peu spartiate, mais le reste on a survécu sans).
J'ai donc été au magasin de grille-pains et il y avait là toute une ribambelle d'appareils blinquants (ah oui désolé, pour nos amis d'outre-Dour: «chromés») rivalisant de fonctionnalités ingénieuses couverts d'auto-collants "vu à la télé", puis un espèce de rescapé de la dernière guerre, dénué de tout gadget, le canif suisse du grille-pain.
Il a bien évidemment fallu que je cède à l'adage «C'est tellement inutile donc totalement indispensable» et c'est donc avec le grille-pain de papy que je suis rentré.
C'en est un d'avant l'ère des tranches sautantes: point de minuterie, pas de schklang! et toasts qui sautent joyeusement hors du bidule. Au lieu de ça, on doit fourrer ses doigts dans l'appareil pour retourner les toasts sans trop se brûler et pas aller browser pendant que ça grille, sinon ça brûle. En l'absence de minuterie, il y a tout de même moyen de savoir quand c'est prêt (deux fois, une pour chaque côté du toast, bien sûr):
- Quand il y a un filet de fumée qui s'échappe de l'appareil, c'est prêt,
- Quand ça sent le brûlé, c'est bien cuit,
- Quand l'appareil est en flamme, il est temps de faire déglacer le tout assez sérieusement,
- Quand l'ordinateur s'éteint parce que les plombs ont fondu, on n'est pas dans la merde, tiens...
Tuesday, November 3, 2009
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment