Ma vie culturelle s'organise peu à peu... je me suis abonné à quelques mailing lists, j'ai identifié les initiés qui me servent de source de recommandations culturelles en tous genres, bref, j'arrive presque à être au courant d'un événement avant qu'il ait eu lieu (ce qui est toujours assez pratique, quand par exemple on veut y assister).
Donc ce soir en est un exemple, où un pote me propose de l'accompagner voir un concert de rock dans un petit club du coin (par opposition, donc, à la situation où le pote me dit qu'hier soir il a vu un concert etc. etc., vous voyez la nuance?). Le groupe s'appelle Apoptygma Berzerk (ça ne s'invente pas!), ça promet d'être pas commun!
Le club est sympa, la foule est pleine de corbeaux, tout de noir vêtus (avec en guest star CatWoman elle-même, en latex moulant des orteils aux oreilles, juchée sur des talons de 25cm!), la soirée s'annonce plutôt bien. La première partie (The Anix) est un groupe américain juvénile, un peu Killers un peu Green Day, ils ont l'air bêtes et pas méchants, débordent d'énergie juvénile, font du bon rock un peu facile mais qui passe très bien, ils lèchent un peu les bottes du groupe principal, bref, ils remplissent leur contrat à 100%.
(cliquez sur la photo et regardez la tête du chanteur, je vous dis, c'est le diable!)
Après une courte pause pipi (et changer le matériel sur scène), les lumières s'éteignent, la foule se met à hurler et un petit bonhomme tout sautillant surgit sur scène tel un diable sorti de sa boîte, et à ma surprise, je ne suis pas submergé d'une musique lourdingue et hurlante à la Cradle of Filth, mais d'un rock gentil un peu naïf qui ne correspond pas vraiment à l'image du groupe ou du public (qui saute joyeusement en frappant des mains, on dirait presque un concert de Jean-Jacques Goldman où on aurait transmorgrifé le public en fans d'Iron Maiden).
Après une heure de petits bonds et de rock joyeux, le groupe s'est fendu d'une reprise de Shine On des House of Love, suite à quoi je m'attendais à voir venir une reprise d'ABBA ou de YMCA, mais ils n'ont pas poussé jusque là... C'est dommage, j'aurais trouvé ça comique de voir tous ces corbeaux danser le YMCA...
Sunday, February 22, 2009
Sunday, February 15, 2009
So. 15 Feb. - Les Singes [Brel]
Après une journée passée dans la poudre sous le soleil, je me sens d'humeur photos de ski... Mais en attendant qu'elles soient développées (hein?), en voici toujours un avant-goût... Mon patriotisme européen se désespère que le meilleur skieur de mon entourage (excepté moi, bien sûr ;) ne soit ni Suisse, ni Italien, ni Autrichien, mais bien un gars qui vient du Texas!... (maintenant que la Polonaise est rentrée à Eindhoven).
Enfin, à l'autre bout du spectre, voici une photo qui a dû faire le tour du net, un vrai champion! (notez, il est prudent, il a mis un casque)
Enfin, à l'autre bout du spectre, voici une photo qui a dû faire le tour du net, un vrai champion! (notez, il est prudent, il a mis un casque)
Saturday, February 14, 2009
Sa. 14 Feb. - Last Night I Dreamed That Somebody Loved Me [Smiths]
(tiens oui j'ai vaguement rêvé un truc du genre... mais c'était pas un rêve très cool, au final... quoi qu'il en soit, c'est n'est pas du tout de ça qu'il s'agit aujourd'hui).
Je trouve en général que la perception générale des conditions de travail chez Google est assez surfaite... Les gens (qui n'y travaillent pas, donc) me peignent souvent une image de centre de vacances et de relaxation all-inclusive où, oui, de temps en temps, il faut aussi bosser un peu, entre le billard et la piscine. Mais de temps en temps, je dois bien avouer que je suis surpris, quand par exemple on reçoit comme cadeau de Noël un téléphone Androïd G1, un bidule électronique entre l'iPhone (en moins bien, selon toutes les sources) et le Blackberry (en mieux): en gros, un ordinateur portable déguisé en téléphone. On peut y lire ses emails, jouer de la musique, prendre et regarder des photos, regarder YouTube, jouer, voir où on est, voir comment aller jusque là, les horaires des trains, et puis aussi, comme tout téléphone, le perdre dans les toilettes ou se faire réveiller en pleine nuit par un Chinois qui croit appeler sa mère-grand.
Les gens perdent en général pas mal de temps avec ces machins: entre les copains, les photos, la musique et les jeux, c'est pas les occasions qui manquent. Mais les gens comme moi peuvent facilement perdre sérieusement beaucoup de temps quand, en plus de chipoter avec les programmes des autres, on se met à écrire les siens...
J'ai des collègues qui ont déjà développé quelques petites applications débiles qui rencontrent un franc succès (genre 50.000 downloads), et hier, à l'occasion du Android Hackaton, on tentait d'inventer d'autres applications débiles qu'on pourrait faire (et rendre public, et devenir célèbres et riches et se taper plein de nanas -- enfin j'ai un vague doute sur l'enchaînement automatique de toutes ces étapes, en particulier la dernière). Et donc, on a découvert (attention, je lève ici un voile sur la Recherche Top-Secret des Labos de Google (la machine à café)):
Je trouve en général que la perception générale des conditions de travail chez Google est assez surfaite... Les gens (qui n'y travaillent pas, donc) me peignent souvent une image de centre de vacances et de relaxation all-inclusive où, oui, de temps en temps, il faut aussi bosser un peu, entre le billard et la piscine. Mais de temps en temps, je dois bien avouer que je suis surpris, quand par exemple on reçoit comme cadeau de Noël un téléphone Androïd G1, un bidule électronique entre l'iPhone (en moins bien, selon toutes les sources) et le Blackberry (en mieux): en gros, un ordinateur portable déguisé en téléphone. On peut y lire ses emails, jouer de la musique, prendre et regarder des photos, regarder YouTube, jouer, voir où on est, voir comment aller jusque là, les horaires des trains, et puis aussi, comme tout téléphone, le perdre dans les toilettes ou se faire réveiller en pleine nuit par un Chinois qui croit appeler sa mère-grand.
Les gens perdent en général pas mal de temps avec ces machins: entre les copains, les photos, la musique et les jeux, c'est pas les occasions qui manquent. Mais les gens comme moi peuvent facilement perdre sérieusement beaucoup de temps quand, en plus de chipoter avec les programmes des autres, on se met à écrire les siens...
J'ai des collègues qui ont déjà développé quelques petites applications débiles qui rencontrent un franc succès (genre 50.000 downloads), et hier, à l'occasion du Android Hackaton, on tentait d'inventer d'autres applications débiles qu'on pourrait faire (et rendre public, et devenir célèbres et riches et se taper plein de nanas -- enfin j'ai un vague doute sur l'enchaînement automatique de toutes ces étapes, en particulier la dernière). Et donc, on a découvert (attention, je lève ici un voile sur la Recherche Top-Secret des Labos de Google (la machine à café)):
- Un speedomètre, pour mesurer la vitesse du téléphone (comme pour les vitesses des balles au service).
- Une platine de mixage, où on peut "scratcher" sur l'écran tactile
- Une application de socialisation, qui découvre les autres téléphones dans les environs (par bluetooth) et leur envoie, au hasard, des fleurs ou des insultes,
- Pouvoir mixer le son du téléphone avec un bruit de fond, genre voiture («oui oui tu entends bien, je suis en route!»), boîte de nuit («Quoi?? Parle plus fort, j'entends rien!!») ou navette spatiale,
- Pouvoir transformer sa voix et parler comme DarthVador, Stallone ou prendre la voix d'un des contacts (bon là, il s'agit probablement d'un développement considérable, on sort du domaine des applications qu'on sort en une semaine),
- transformer l'écran tactile en bac à sable pour faire des jolis dessins,
- D'autres idées?
Monday, February 2, 2009
Di. 11 Nov. - Geronimo [Les Shadows]
Les coins reculés de Suisse, sous un beau ciel d'une journée d'automne encore clémente, c'est évidemment absolument splendide, ça fait très Heidi.
Mais bon, les beaux jours cléments se font doucement rares, le vent et les nuages annoncent le glas des sorties en bras de chemise et l'arrivée des doudounes. Les chemises ne sont pas les seules concernées par ce glas: il annonce aussi au cochon que ça sent le roussi... et pour cause: il passe au gril.
Chaque novembre a lieu ici la Saint-Martin, la fête au cochon (ah oui, ça, c'est sa fête!)... On occit le porc et on le sert littéralement à toutes les sauces. Comme quoi, en 2061 ans, les mœurs n'ont pas beaucoup changé...
Les menus gastronomiques du jour valent le détour, c'est tout en finesse: Boudin, saucisse de porc, saucisse d'un autre morceau du porc, saucisse de tripes de porc, choucroute au lard, gelée avec machins de porc qui baignent, bouillon au gras de porc, porc confit aux röstis, crème brûlée à l'essence de gras de porc, milkshake de lait de truie,... Un délice tout en douceur! J'ai au passage beaucoup apprécié la tête de la serveuse face à la question de savoir s'il y avait un plat végétarien au menu...
Evidemment avec un tel repas, le cochon se laisse pas faire facilement, et il faut s'armer de patience pour en arriver à bout. Et donc, on reste passer la nuit dans le bled paumé, où il y a justement une charmante alternative à l'hôtel: de jolis chalêts suisse complètement authentiques (jetez un œil à la voiture derrière aussi: c'est un vrai safari ici!).
Bon, après le coup du cochon, c'est la fin des haricots (mais ils ont pas droit à une fête ceux-là): le soleil fait ses valises, les journées rétrécissent comme peau de chagrin, les journées clémentes et les balades se muent doucement en concept abstrait et irréaliste, la grisaille s'installe et s'affale sur la ville, on allume les âtres et les télévisions dans les chaumières et on remettra le nez dehors dans 5 mois.
Mais bon, les beaux jours cléments se font doucement rares, le vent et les nuages annoncent le glas des sorties en bras de chemise et l'arrivée des doudounes. Les chemises ne sont pas les seules concernées par ce glas: il annonce aussi au cochon que ça sent le roussi... et pour cause: il passe au gril.
Chaque novembre a lieu ici la Saint-Martin, la fête au cochon (ah oui, ça, c'est sa fête!)... On occit le porc et on le sert littéralement à toutes les sauces. Comme quoi, en 2061 ans, les mœurs n'ont pas beaucoup changé...
Les menus gastronomiques du jour valent le détour, c'est tout en finesse: Boudin, saucisse de porc, saucisse d'un autre morceau du porc, saucisse de tripes de porc, choucroute au lard, gelée avec machins de porc qui baignent, bouillon au gras de porc, porc confit aux röstis, crème brûlée à l'essence de gras de porc, milkshake de lait de truie,... Un délice tout en douceur! J'ai au passage beaucoup apprécié la tête de la serveuse face à la question de savoir s'il y avait un plat végétarien au menu...
Evidemment avec un tel repas, le cochon se laisse pas faire facilement, et il faut s'armer de patience pour en arriver à bout. Et donc, on reste passer la nuit dans le bled paumé, où il y a justement une charmante alternative à l'hôtel: de jolis chalêts suisse complètement authentiques (jetez un œil à la voiture derrière aussi: c'est un vrai safari ici!).
Bon, après le coup du cochon, c'est la fin des haricots (mais ils ont pas droit à une fête ceux-là): le soleil fait ses valises, les journées rétrécissent comme peau de chagrin, les journées clémentes et les balades se muent doucement en concept abstrait et irréaliste, la grisaille s'installe et s'affale sur la ville, on allume les âtres et les télévisions dans les chaumières et on remettra le nez dehors dans 5 mois.
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