On peut imaginer pire, comme première impression.
C'est sur cette vue qu'a commencé notre court séjour au Sénégal, où j'étais invité pour donner quelques présentations dans le cadre d'un G|Africa day de Google.
Il a fait exactement ensoleillé comme ça pendant toute la semaine, ce n'est qu'une fois rentrés à Zürich qu'on a retrouvé froid, grisaille, crachin et tout ce dont on avait bien confortablement oublié jusqu'à l'existence. De manière parfaitement irrationnelle, on a passé la semaine inquiets, à sonder chaque jour nos entrailles à la recherche d'un signe trahissant la présence d'une maladie exotique dont les guides de voyages et le médecin des maladies tropicales nous avait tant vanté les mérites (La malaria! La fièvre jaune! La polio! Vous serez pas déçus, vous en aurez pour votre argent: fièvres, vomissements, tétanie, séquelles, un vrai show!) et bien évidemment la maladie, c'est au retour, quand on a passé la journée à se trimballer dehors par -1°C avec nos corps encore tout enveloppés du douillet souvenir de ce soleil mais de pas grand chose d'autre — le même souvenir oblige! — qu'elle nous est tombée dessus, une crève de la plus commune banalité. Et voilà pour l'exotisme.
La première chose qu'on a décidé de faire à Dakar, c'est s'en aller: non que ce soit une ville particulièrement déplaisante, mais il n'y a pas grand chose à y faire, et on aurait l'occasion d'y revenir pour la conférence...
Donc, première idée pour sortir de là: Le train. On a bien trouvé un bâtiment arborant l'enseigne de Régie des chemins de fer du Sénégal, qui sert d'abri à ce qui semble être des sans-abri, mais n'a pas les éléments attendus d'une gare de chemin de fer: guichets, controleurs, horaires, information, ni même... train. On apprend en effet que le (le!) train passera peut-être cette semaine.
Au détour de notre balade, un joli marché couvert... où on a essayé de nous vendre les habituels machins à touristes: masques, statues, excursions, etc. mais aussi des tomates et des navets. Il y avait aussi des petits poulets, des "Pizons"... qu'il m'a fallu un temps avant de "pizer" ce qu'ils étaient: Les gens d'ici remplacent souvent les "j" par des "z".
Sunday, March 6, 2011
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1 comment:
Dakar a bien changé! En 1975, lors d'une escale technique, on a pu acheter des rafraîchissements dans une hutte au bord de la piste, où entre autres on était accueillis par un bonobo (si j'ai bon souvenir).
Et présentement, comme ça, les zens là-bas y manzent des pizons? Ça, ça est une fois drol' hein, fieu!
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