Birmingham: son temps pourri, son passé industriel, ses spécialités au lard bouilli, tu parles de vacances!
Enfin, en regard des événements qui allaient suivre, on n'avait encore rien vu. On s'est retrouvés entassés dans une espèce d'arène, puis tout est allé très vite: on m'a renvoyé 200 ans en arrière à Waterloo, à diriger les troupes alliées contre l'attaque napoléonienne. Puis encore 5000 ans en arrière, entre le Tigre et l'Euphrate, à faire prospérer et tomber en décadence les villes de Sumeria. Pendant ce temps, d'autres se refaisaient la seconde guerre mondiale ou des épopées dans les Terres du Milieu...
(Oui, les choses ont pas mal changé depuis le temps où je faisais des jeux de rôles, et où la table était surtout encombrée de paquets de chips et de cadavres de bouteilles en tous genres...)
Dans le paquet, deux jeux ont retenu mon attention: Battlestar Galactica, où un équipage de terriens doivent collaborativement mener le Galactica au terme de son expédition afin de sauver l'Humanité (oui, rien que ça!) et ce, à travers un espace encombré d'ennemis en tous genres. Tout ça ne serait évidemment pas drôle si dans l'équipage il n'y avait l'un ou l'autre traître dont le but est justement d'empêcher les autres d'arriver à bon port. Le mécanisme du jeu est bien pensé et laisse une marge de manœuvre suffisante à chacun pour trahir ou collaborer de manière intéressante et l'enquête sur l'identité de ses voisins prend une place dominante dans le jeu.
Jeu pour 4 à 6 joueurs qui ont 3h à perdre.
Le second nous mène dans les coulisses d'Hollywood où les joueurs sont des producteurs qui doivent sortir le film d'horreur de série B le plus gore de l'année. En fait, il ne s'agit pas tant de réaliser le film que d'en trouver le titre: Dans la revanche des séries B, chacun reçoit des cartes avec des mots sympas (genre 'Vampire', 'Zombie', 'Bloody', mais aussi 'Frog', 'Squirrel' ou 'Cute'), qu'il peut utiliser pour le titre de son film ou de celui de ses adversaires. Le jeu n'a pas grand intérêt, mais on est vite mort de rire à voir l'évolution des titres, du genre 'The revenge of the son of the timid squirrel'...