On était tranquillement en route pour le Club Med de Tatooine, aux portes du désert (celui qui n'est pas très loin derrière le stade de pod-racing) pour des vacances transat-bermudas, quand une escouade de Stormtroopers a intercepté notre navette et nous a escortés jusqu'à Birmingham où ils nous ont forcés à nous poser.
Birmingham: son temps pourri, son passé industriel, ses spécialités au lard bouilli, tu parles de vacances!
Enfin, en regard des événements qui allaient suivre, on n'avait encore rien vu. On s'est retrouvés entassés dans une espèce d'arène, puis tout est allé très vite: on m'a renvoyé 200 ans en arrière à Waterloo, à diriger les troupes alliées contre l'attaque napoléonienne. Puis encore 5000 ans en arrière, entre le Tigre et l'Euphrate, à faire prospérer et tomber en décadence les villes de Sumeria. Pendant ce temps, d'autres se refaisaient la seconde guerre mondiale ou des épopées dans les Terres du Milieu...
(Oui, les choses ont pas mal changé depuis le temps où je faisais des jeux de rôles, et où la table était surtout encombrée de paquets de chips et de cadavres de bouteilles en tous genres...)
Dans le paquet, deux jeux ont retenu mon attention: Battlestar Galactica, où un équipage de terriens doivent collaborativement mener le Galactica au terme de son expédition afin de sauver l'Humanité (oui, rien que ça!) et ce, à travers un espace encombré d'ennemis en tous genres. Tout ça ne serait évidemment pas drôle si dans l'équipage il n'y avait l'un ou l'autre traître dont le but est justement d'empêcher les autres d'arriver à bon port. Le mécanisme du jeu est bien pensé et laisse une marge de manœuvre suffisante à chacun pour trahir ou collaborer de manière intéressante et l'enquête sur l'identité de ses voisins prend une place dominante dans le jeu.
Jeu pour 4 à 6 joueurs qui ont 3h à perdre.
Le second nous mène dans les coulisses d'Hollywood où les joueurs sont des producteurs qui doivent sortir le film d'horreur de série B le plus gore de l'année. En fait, il ne s'agit pas tant de réaliser le film que d'en trouver le titre: Dans la revanche des séries B, chacun reçoit des cartes avec des mots sympas (genre 'Vampire', 'Zombie', 'Bloody', mais aussi 'Frog', 'Squirrel' ou 'Cute'), qu'il peut utiliser pour le titre de son film ou de celui de ses adversaires. Le jeu n'a pas grand intérêt, mais on est vite mort de rire à voir l'évolution des titres, du genre 'The revenge of the son of the timid squirrel'...
Monday, July 27, 2009
Monday, July 6, 2009
So. 24 Mai - Rigi & Jungfrau
Je vous ai certainement déjà fait l'éloge des trains suisses: la compagnie des chemins de fer suisses offre un service de trains de passagers qui roulent.
Et ce à peu près tous les jours de l'année (oui, pour un Belge, c'est neuf!). Ils sont à l'heure, silencieux et efficaces, aussi. Et comme on peut voir ci-dessous, très modernes.
Celui-là gravit le Mont Rigi, qui surplombe Lucerne, et qui sépare les collines verdoyantes du Zurichois au nord et les Alpes enneigées au sud.
Avec le groupe de marcheurs autochtones que je suivais ce jour-là (un Américain, un Hollandais qui n'a pas volé, un Anglais, quelques Allemands ou Autrichiens, une poignée d'Indiens et de Chinois, le tout organisé par une Bulgare), le train nous a permis d'aller pérorer au sommet dudit mont sans trop se fatiguer, en bons touristes que nous étions. Nous avons d'ailleurs fait des touristes très acceptables pour la circonstance, faisant de cet événementune couverture un plafonnage médiatique d'un bon millier de photos sur les 4 heures qu'a duré l'ascension, soit un taux très respectable de 4 photos par minutes, et on a sûrement atteint la bonne dizaine de photos de groupe.
Celui-ci grimpe la Jungfrau à travers l'Eiger, ce qui est pas mal impres-sionnant.
Et là pour le coup, je suis pas complètement sûr que j'aurais choisi de me promener au sommet de l'Eiger sans le train: il paraît qu'à la bonne saison on s'installe en terrasse dans les bistrots d'en bas pour regarder les alpinistes tomber.
Mais le voyage vaut le détour, d'ailleurs qu'on ne s'y trompe pas, on vient de loin pour faire ledit détour (ici, un détour sur le trajet Delhi - Bangalore).
Ceci explique d'ailleurs peut-être celà:
Et ce à peu près tous les jours de l'année (oui, pour un Belge, c'est neuf!). Ils sont à l'heure, silencieux et efficaces, aussi. Et comme on peut voir ci-dessous, très modernes.
Celui-là gravit le Mont Rigi, qui surplombe Lucerne, et qui sépare les collines verdoyantes du Zurichois au nord et les Alpes enneigées au sud.
Avec le groupe de marcheurs autochtones que je suivais ce jour-là (un Américain, un Hollandais qui n'a pas volé, un Anglais, quelques Allemands ou Autrichiens, une poignée d'Indiens et de Chinois, le tout organisé par une Bulgare), le train nous a permis d'aller pérorer au sommet dudit mont sans trop se fatiguer, en bons touristes que nous étions. Nous avons d'ailleurs fait des touristes très acceptables pour la circonstance, faisant de cet événement
Celui-ci grimpe la Jungfrau à travers l'Eiger, ce qui est pas mal impres-sionnant.
Et là pour le coup, je suis pas complètement sûr que j'aurais choisi de me promener au sommet de l'Eiger sans le train: il paraît qu'à la bonne saison on s'installe en terrasse dans les bistrots d'en bas pour regarder les alpinistes tomber.
Mais le voyage vaut le détour, d'ailleurs qu'on ne s'y trompe pas, on vient de loin pour faire ledit détour (ici, un détour sur le trajet Delhi - Bangalore).
Ceci explique d'ailleurs peut-être celà:
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