Monday, June 9, 2008

Wed. 28 May - Days [Kinks]

C'est assez difficile pour moi d'avoir une idée objective de mon avancement au boulot: d'une part j'avance pas bien vite et j'ai toujours l'impession d'être à la traîne, mais d'autre part c'est plus ou moins attendu vu le paquet de nouveautés qu'on doit se farcir. Jusque là, les collègues sont assez coopératifs et m'aident sans réchigner quand je pose une question.

Au début, c'est toujours OK de poser des questions idiotes et d'être pas du tout au courant, voire de faire des gaffes, de dire ou d'écrire n'importe quoi. Les collègues sont toujours prêts à aider avec le sourire et à pardonner tout, style «Il apprend vite, le gamin!». Mais je sais qu'insidieusement avec le temps, les perceptions et les attentes changent et puis un jour tout à coup, c'est plus du tout OK, le gars me regardera d'un œil de merlan frit lourd de sous-entendus à la «Mais t'es juste bon à bosser chez Microsoft, toi, dis-donc!», et me jettera ma réponse comme un os au chien.

Donc il y a une espèce de course entre l'épuisement de mon quota de questions stupides et l'acquisition de compétences qui me permettra de ne plus devoir les poser (ou alors: l'élargissement de mon réseau qui me permettra de diversifier et d'aller taper d'autres collègues quand les premiers sont usés) (ou encore, pour ceux qui ont la fibre manager: l'établissement et la reconnaissance de ma confiance en moi qui fera que je pourrai déléguer en toute impunité). Présenté comme ça, ça fait un peu jeu de gestion tiens (auquel on peut dès lors ajouter: aller subir les pots avec les collègues pour remonter la capital-tolérance, passer par la case pause-café pour frotter des manches, flâner dans les salles de jeux pour ferrer de nouveaux collègues-pigeons, soudoyer ou remercier à coup de biscuits& bonbons -- ce qui pourrait se montrer efficace, depuis qu'ils ont décidé de remplacer tous les bons trucs à grignoter par des machins infects à base de racines et autres plantes inmangeables et prétendûment diététiques -- ou encore dilapider tous ses jokers "vie privée" en heures supplémentaires...)

Tout ça pour dire que je viens donc de consommer d'un coup tous mes points-tolérance auprès d'un collègue, et eu la sale impression d'être l'idiot du village pendant le reste de la journée, sur une question au sujet de mon code qui me sortait 50 fois le Wyoming comme liste des états américains.

3 comments:

Anonymous said...

Ben, ton code il a été "hacké" par un Wyoyou du Wyoming, c'est l'explication à donner à Glougleuh!
C'est pas plus compliqué! :)
(ne pas oublier le grand sourire idiot... "candid" disent les Amer Loqueuh)
C'que j'les aime ceux-là!grrr!
A+ M'sieur Bambou!
Le Ig'

Thierry Le Boulengé said...

Ou alors j'avais prévu la future invasion des States par la Wallony?

Oui, avec les Américains c'est encore plus difficile parce que c'est impossible de deviner où en est le quota... même quand ils sont à bout, ils ont encore le grand sourire "candid"...

Anonymous said...

Wyoming? C'est les p'tits derniers, ça, non? Wallony vient avant, et après, il n'y a plus que Yucatan, Xhoût-si-Ploût et Zétrud-Lumay.
Alaska serait plus informatiquement correct. (Alabama? Mon Ku!)